FAQ
Qu’est-ce que l’ hydroponie ?
Hydro-quoi ?? Nous rencontrons beaucoup de réactions différentes lorsque nous racontons que nous cultivons des plantes dans une serre en hydroponie. La plupart ne connaissent pas du tout, certains en ont une bien mauvaise image, d’autres pensent que nous faisons pousser des plantes interdites…! Pourtant l’ hydroponie ne date pas d’hier, elle était utilisée par les plus grandes civilisations, Incas, Aztèques, les célèbres jardins suspendus de Babylone… car elle présente de nombreux atouts. Le principe est simple, il s’agit de faire pousser des plantes en remplaçant la terre par un substrat inerte, ou, comme dans notre cas de l’eau. A celle ci nous ajouterons des nutriments minéraux, de la matière organique et de l’oxygène. Les racines flottent avec bonheur dans cette eau où elles peuvent se nourrir avec facilité des ions que nous mettons à leur disposition. Le tout fonctionne en circuit fermé recirculé par une pompe.
Quels sont les avantages de l’ hydroponie ?
Les avantages sont très nombreux par exemple:
- Cela permet de faire pousser des plantes là où une culture en terre est impossible, comme en milieu aride, sur des sols pollués ou encore en milieu urbain.
- Grâce au circuit fermé, nous économisons jusqu’à 95% d’eau par rapport à de l’agriculture en terre.
- L’accès à l’eau rend le travail du maraicher plus exigeant, nous contrôlons en permanence que nos racines aient de quoi « manger », en bonne quantité, que l’oxygène soit suffisant, que le pH soit idéal pour la bonne absorption des nutriments. Nous donnons à la plante exactement ce dont elle a besoin pour son bon développement, ni plus ni moins.
- Ce dernier point rend nos plantes absolument délicieuses, si vous êtes septiques venez faire un tour dans notre serre, c’est avec plaisir que nous vous ferons déguster nos produits et apprécier leur saveur. Cela changera pour vous une idée erronée qui circule : « l’hydroponie donne des légumes sans saveur ».
- Protection du sol : la totalité de la solution nutritive apportée à la plante est absorbée, rien n’est perdu dans le sol, il n’y a donc aucun risque de pollution des nappes phréatiques.
- Nous n’utilisons pas d’herbicide, c’est évident.
- Dans le cadre de notre projet nous n’utilisons aucun pesticide, mais c’est assez facile car nos plantes ont une croissance rapide et saine et résistent donc plus facilement aux attaques de nuisibles.
- C’est très ergonomique, on peut installer les systèmes à hauteur d’homme pour faciliter le travail de l’agriculteur.
- L’hydroponie permet de contrôler plusieurs facteurs qui sont impossibles à contrôler en terre. Ainsi sans carence, la plante peut exprimer tout son potentiel génétique. C’est d’ailleurs une grande révélation pour les plantes médicinales car les principes actifs des plantes ayant poussé en hydroponie sont beaucoup plus concentrés que sur la même plante ayant poussé en terre.
- Si les conditions sont idéales, le rendement va être supérieur à celui de la culture en terre, et les systèmes permettent une rotation de culture plus facile. L’hydroponie, lorsqu’elle est bien utilisée, change complétement la manière dont nous voyons pousser les plantes. C’est une expérience qu’il faut essayer, voir et surtout goûter.
Et finalement :
Pas de terre = pas de mauvaises herbes!
Est-ce que vous cherchez à remplacer la terre ?
Pas du tout, si vous avez une bonne terre, on vous conseillera toujours de l’exploiter ! Notre vision c’est de permettre une agriculture là où la terre n’est pas exploitable. C’est principalement le cas en milieu aride (beaucoup de porteurs de projets viennent d’Afrique pour suivre notre formation) en milieu pollué, ou en milieu urbain. L’hydroponie ne pourra jamais remplacer la terre, par contre elle peut être un bon complément. Nous trouvons cette technique très intelligente et cherchons à l’améliorer (voir la section de recherche) afin qu’elle soit utilisée de manière responsable.
Hydroponie et écologie ?
Depuis 2013 nous avons travaillé sur plusieurs points pour rendre chaque jour l’hydroponie commerciale la plus écologique possible. Je parle d’hydroponie commerciale parce qu’il est très facile de faire quelque chose de responsable sur un système domestique. Mais si nous voulons que l’hydroponie se développe il n’y a pas de secret: Il faut que les procédés mis en place pour la rendre écologique n’entravent pas sa productivité. En effet une entreprise qui n’est pas rentable, même avec les meilleures valeurs du monde, n’est pas vouée à être pérenne. Tout un défi !
– Pollution des sols :
Pendant des années, pour des questions « d’hygiène » (attention, c’est un débat très controversé) la solution nutritive circulait en circuit ouvert. C’est à dire partait du réservoir, alimentait les racines, et allait directement dans la nature. Terrible gâchis et pollution des nappes phréatiques. La solution, trop concentrée, déséquilibre la vie micro-bactérienne des sols. Dans notre cas nous faisons recirculer non stop la solution dans notre système, rien n’est relâché dans la nature, rien n’est gâché, les ions se « baladent » jusqu’à être absorbés. Cela permet aussi d’avoir des concentrations d’EC (electroconductivité) beaucoup plus faibles et d’avoir une vie bactérienne dans notre système. Notre meilleure alliée!
– Bilan énergétique :
Nous n’utilisons presque pas d’eau, la facture l’électricité est dérisoire, grâce à des techniques mises en place au fur et à mesure de nos expériences. Nous n’utilisons ni lampes, ni chauffage… Cela reste de la culture en serre, mais nous consommons 500 x moins de kW au m2 que dans une serre de tomates traditionnelles (oui, oui, on a fait le calcul!).
– Substrat :
Au lieu de tout jeter et de tout racheter, nous avons développé des techniques pour nettoyer tous nos medias sans utiliser de produits chimiques, afin de tout réutiliser. #zérodéchets!
– Phytosanitaires :
Comme je l’ai déjà expliqué, nous n’utilisons rien pour traiter nos plantes. Ni traitement phytosanitaire, ni traitement bio, ni potion magique de mamie. Nicolas est très strict à ce sujet, notre expérience est de laisser faire la nature sans l’influencer. Vous seriez très surpris des résultats, les pertes sont minimes et intriguent beaucoup de maraichers. La serre est grande ouverte et les insectes se débrouillent entre eux, un spectacle fascinant à observer.
– Maintenance de systèmes :
Chez nous, comme vous pouvez vous en douter, pas de désinfection chimique, on nettoie tout à l’eau et au soleil! Dans les systèmes traditionnels c’est acide chlorhydrique ou acide nitrique.
– Origine de la solution nutritive :
Voir la section suivante où tout y est expliqué ! C’est certain, il reste encore des choses à améliorer mais nous avançons dans le bon sens et pour nous c’est cela qui est le plus important.
Quelle est la différence entre l’hydroponie, la bioponie et l’aquaponie ?
Les techniques sont très similaires, il s’agit de nourrir la plante par une solution nutritive. C’est l’origine de la solution nutritive qui va définir son appartenance à l’une de ces trois catégories.
En Hydroponie traditionnelle :
On ne rajoute à l’eau que les nutriments minéraux, sous forme d’ions. Donc directement assimilables par les racines des plantes, c’est simple, efficace et sain. Il ne faut pas paniquer devant le terme « minéraux » car c’est la même chose que l’on retrouve dans l’eau minérale par exemple calcium, potassium, magnésium…. Ils sont en moyenne 16 éléments avec le carbone, oxygène, hydrogène qui sont présents partout dans l’air et dans l’eau. Le hic avec l’hydroponie traditionnelle, est que les minéraux, bien qu’ils ne soient pas dangereux pour la santé, proviennent de mines. Et pour certains cette ressource est limitée. C’est donc sur le facteur écologique que le bât blesse. D’où le développement des deux autres catégories :
En Bioponie :
On n’utilise pas de nutriments minéraux, mais uniquement des nutriments organiques. Les plantes ne savent pas assimiler des molécules, il faut donc rajouter au système un biofiltre et tout mettre en œuvre pour le développement des bactéries. Car ce sont elles qui vont transformer les molécules organiques en ions, alors assimilables par les plantes. Les nutriments organiques peuvent être fait « maison » (thé de compost, purins…). Mais il est difficile de doser bien la présence et la quantité de chacun des éléments nécessaires à la croissance de la plante. On peut aussi en trouver dans le commerce (par exemple nous utilisons le BioSevia de GHE.). Dans tous les cas la Bioponie représente pour nous l’évolution logique à l’hydroponie conventionnelle. Mais elle n’est pas encore assez développée et les résultats que nous obtenons ne sont pas suffisants pour pouvoir en vivre commercialement. C’est pour cela que nous participons à un programme de recherche sur le sujet.
En ce qui concerne l’Aquaponie :
C’est encore plus complexe : On utilise les déjections des poissons comme base pour la nutrition des plantes. On produit donc à la fois des poissons et des plantes. Et comme dans la bioponie, les déjections des poissons sont des molécules organiques, donc pas directement assimilables par les plantes. Alors il faut rajouter des bactéries pour faire ce travail. Il y a donc 3 mondes à gérer (avec trois besoins physico-chimiques différents sinon ça ne serait pas drôle !). Le monde des plantes, le monde des bactéries et le monde les poissons. La prochaine fois que vous croiserez un aquaponiste tirez lui votre chapeau 😉 Pour bien tout comprendre : Les déjections des poissons apportent principalement de l’azote et un peu de phosphate, pas grand chose en somme. Mais selon la nourriture qu’on donne aux poissons, sa qualité, sa composition,… On peut compter sur elle pour apporter d’autres éléments organiques et/ou minéraux. Et malgré ça, si vous ne rajoutez rien d’autre à la solution nutritive, il peut apparaitre des carences… ce qui n’est pas un problème si vous êtes un particulier, mais à grande échelle c’est critique. Il est alors souvent apporté des compléments sous forme organique (purins, biosevia…) et/ou minérale (c’est le cas des ajusteurs de pH comme le calcium et le potassium, Fer, Oligoéléments) directement dans l’eau ou en aspersion foliaire sur la plante.
Est-ce que c’est bio ?
Est-ce que c’est rentable ?
Combien est-ce que je dois investir ?
Là aussi, je n’ai pas la réponse magique que tout le monde aimerait entendre ! C’est une question complexe, parce que ça dépend de beaucoup de facteurs ! Ça revient à nous demander le prix d’une maison, c’est trop variable ! En ce qui nous concerne notre serre hydroponique est volontairement plutôt low-tech : nous louons la structure, nous n’utilisons ni lampes, ni chauffage, ni injecteurs de CO2, … Donc notre coût d’investissement et de frais fixes est très faible. Par contre si on imagine une serre sur un toit, tout automatisée, le prix d’investissement sera 10 fois plus élevé que le nôtre! Le mieux c’est de dessiner plusieurs possibilités en fonction de son projet, et pour chacune des possibilités essayer de trouver l’équilibre économique. Lors de notre formation nous vous partageons nos coûts d’investissements, et tout une liste de fournisseurs qui peuvent vous aider à définir des prix et monter votre business plan.
Qu’est-ce qui pousse en hydroponie ?
Est-ce qu’on peut passer une plante de la terre à l’hydroponie ou inversement ?
Est-ce que ça a du goût ?
Nous sommes ce que nous mangeons.
Eh bien pour les plantes c’est pareil, si on leur donne une nutrition incomplète, elles ne nous nourrissent pas non plus. Notre stratégie c’est d’investir beaucoup dans la nutrition de la plante pour avoir des produits de super qualité gustative. En plus d’avoir un goût hors norme, ça fait d’elle des plantes plus saines et donc fortes. Ce sont les plantes malades ou carencées qui attirent les insectes ou les maladies. Le fait de bien nourrir nos plantes nous permet de ne pas traiter, jamais jamais jamais. Ni avec phytosanitaire, ni avec traitement bio. C’est simple, on ne met rien sur les plantes (Nico est très tyrannique avec ce concept.) Conclusion : Si la culture est bien menée, en donnant de bons nutriments aux plantes, en choisissant bien les variétés, et en les récoltant bien mures en saison. Alors une plante qui pousse en hydroponie peut être aussi bonne (voir dans certains cas meilleure) qu’une plante qui aura poussé en terre. Si tu es sceptique, ce que je peux comprendre, viens faire un tour de dégustation dans notre serre. Jamais personne n’en est reparti déçu!
Je cherche à m’installer en hydroponie / aquaponie, par où commencer ?
Bravo pour cette initiative, il y a de la place pour tout le monde et nous aimerions vraiment que plus de personnes se lancent. Il y a beaucoup de choses à découvrir! Et plus de porteurs de projet s’intéresseront au sujet, plus l’industrie entière grandira! Mon premier conseil c’est de commencer en petit, car tout ce qu’on apprend sur 1m2 va servir sur 10m2 et sur 100m2. Donc commencer par un petit système fait maison sur une terrasse, un balcon, ou dans son salon ! Surtout ne pas investir beaucoup, il est possible de faire du bricolage pour trois fois rien. Lors de notre formation d’initiation à l’hydroponie, on fabrique ensemble 2 petits systèmes très simples! L’idée est de commencer à se confronter aux détails techniques, comprendre le fonctionnement de base, et surtout vivre le plaisir de sa première récolte maison! Une expérience qui n’a pas de prix. Ensuite vous pouvez suivre des tutoriels sur youtube (ma plateforme favorite d’apprentissage !) et lire des livres simples sur l’hydroponie comme « l’hydroponie pour tous » de William Texier.
Se faire aider!
Quand on souhaite passer à un niveau professionnel, il est judicieux de se faire suivre par des organismes comme la chambre d’agriculture, l’ADEAR, une couveuse d’entreprise, … Il faut faire son étude de marché, évaluer les coûts d’installation, et commencer à s’intéresser à ce que c’est que de gérer une entreprise hydroponique ou aquaponique commerciale. C’est là que nous pouvons vous accompagner de manière privée ou par le biais de nos formations orientées vers les porteurs de projets. Certaines peuvent être financées par pôle emploi ou VIVEA, ne pas hésiter à se renseigner sur notre page de formation !
Est-ce que je peux me faire financer vos formation?
Quels organismes financent votre formation?
– CPF :
Oui, vous pouvez mobiliser votre CPF pour participer à notre formation, mais seulement sur des sessions spéciales CPF.
Pourquoi ?
Pour être finançable CPF la formation doit être certifiante ce qui la rend différente de la formation que nous proposons normalement. En effet la certification c’est pas du gâteau !
Pour être certifiante elle doit être portée administrativement par un organisme agréé (nous ne le sommes pas* donc nous travaillons avec Echologia) qui en fixe le prix et s’occupe de la charge administrative (très lourde) des inscriptions. Ils gardent une part du financement pour le temps passé sur chaque dossier et pour leur agrément qui est une grosse charge financière. La formation est également plus longue : 5 jours sur notre ferme au lieu de 3 jours + un stage en immersion de quelques semaines à réaliser sur une ferme partenaire. Enfin pour être certifiant, nous devrons évaluer l’acquisition de vos connaissances et compétences tout au long de la formation, vous aurez également un examen à passer. Échologia devra également mobiliser un jury pour évaluer votre dossier.
En conclusion : le CPF c’est fabuleux pour ne pas payer, mais en contrepartie tout est plus complexe. Ces différences ont pour conséquence une inscription plus chère que celle que nous proposons sur notre site en financement direct.
*Nous avons essayé de faire les démarches mais il est à peu près impossible pour un si petit organisme de formation comme le nôtre de financer ces certifications.
– Pôle Emploi : Finançable sur les mêmes sessions et avec les mêmes modalités qu’avec le CPF.
– VIVÉA : ils peuvent tout à fait financer nos formations et le font souvent, tant pour les formations sur la ferme que celles en ligne. Toutefois il faut que nous fassions la demande de financement au moins 2 mois en avance donc prévenez nous si vous êtes éligibles afin que nous fassions le nécessaire. Ce n’est pas automatique, nous devons faire un dossier de demande de financement à chaque fois, ça prend du temps !
Comment savoir si vous êtes éligible VIVÉA?
> Soit dans le cadre de votre activité vous cotisez à la MSA donc vous êtes normalement éligible (je peux le vérifier pour vous si vous doutez).
> Soit vous êtes porteur de projet, dans ce cas il faut vous rapprocher du PAI (point accueil installation) de la chambre d’agriculture de votre région et leur expliquer votre projet et votre besoin de formation.
ATTENTION: Les règles ont changé depuis Janvier 2019 et il est beaucoup plus difficile de devenir éligible en tant que porteur de projet. (Mais pas impossible alors tentez le coup !)
Plus d’infos : https://www.vivea.fr/
Globalement, les formations dédiées à l’émergence des projets agricoles ne seront plus financées. Seules les formations « permettant d’acquérir des compétences entrepreunariales » seront financées par le VIVEA, sous certaines conditions :
- Les formations à financer doivent être inscrites dans le PPP (Plan de Professionnalisation Personnalisé) du demandeur.
- Un justificatif prouvant que le CPF (Compte Personnel de Formation) ne financera pas cette/ces formation/s doit être fourni au VIVEA.
- Un justificatif prouvant que vous ne pouvez pas prétendre aux aides du Pôle Emploi pour financer cette/ces formation/s doit être fourni au VIVEA.
Le plafond de prise en charge annuel de 2000€/participant est toujours en vigueur.
En résumé, voici quelques points de vigilance pour assurer votre droit à la formation :
- Dans la mesure du possible, inscrire son projet dans le cadre du PPP (Plan de Professionnalisation Personnalisé)
- Lors de l’élaboration de votre PPP, s’assurer que les préconisations de formation indiquent des compétences à acquérir
- Lors de l’élaboration de votre PPP toujours, s’assurer que l’ensemble des formations pouvant être utiles à la réalisation de votre projet soient préconisées. Elles peuvent être indiquées comme facultatives pour ne pas conditionner la validation de votre PPP à leur réalisation.
Si vous avez la maîtrise foncière suffisante (1/4 de la SMA), vous pouvez prendre un statut de cotisant de solidarité en cotisant au Vivea ce qui vous permet de ne plus être reconnu comme porteur de projet et donc toutes les conditions au dessus s’annulent. Moyennant une cotisation de solidarité vous avez accès au formation VIVEA avec un plafond annuel toujours de 2000€/participant.
Est-ce que je peux visiter votre exploitation ?
Pour visiter la serre il y a deux options :
– Lors des formations, là c’est vraiment l’idéal car le potager aquatique est le vôtre pendant 2 jours, et tout notre temps vous est dédié : pour être à votre écoute , vous informer et répondre à toutes vos questions. – Nous organisons des demi-journées de visites guidées généralement en été, les dates sont mises en ligne au printemps sur notre site internet. Tarif : 5 euros par personne – Si vous êtes un groupe / association / scolaire ; contactez-nous, en s’y prenant à l’avance nous pourrons essayer d’organiser une visite. Tarif groupe : 50 euros N’hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux afin d’être au courant des animations organisées à la serre: Facebook , Twitter , Instagram & Youtube
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