Un balcon parisien en hydroponie #3
Témoignage
On a vu plus glamour comme première image d’article mais eh : l’hydroponie, ce n’est pas toujours glamour ! Dans le vrai monde, on va chez le coiffeur (vous avez la réf ?! 😆) il faut trouver du matériel (neuf ou de récup encore mieux), le transporter, bricoler, s’adapter… Jean ne dira pas le contraire dans ce 3ème épisode des aventures de son balcon parisien en hydroponie !
PARTIE 3
🛠 Mi-mars 2021 – Début des choses sérieuses
Nous attendons des nouvelles avec impatience mais elles n’arrivent pas. Que se passe-t-il ??? 😨 Ce n’est que le début et déjà, il nous plonge dans l’angoisse. Pas merci, Jean !
📬 Finalement, LE mail tant attendu…
« Marion, je voulais te donner les dernières nouvelles de la construction de mon réservoir, un sacré projet dans le projet, dont je n’avais pas vraiment bien mesuré l’ampleur !
L’histoire commence jeudi dernier à 8h du matin : ouverture d’une agence de location quelconque à l’autre bout de Paris. Après environ 1h d’attente (malheureusement non négligeable lorsqu’on a un planning chargé et que le couvre-feu covid nous impose de rentrer à 18h) je récupère un camion, je cale mon fidèle vélo dans la caisse, je passe chez un ami lui emprunter sa scie circulaire sur batterie et une grande règle de maçon puis je file chez un fournisseur de panneaux de contreplaqué en pin maritime, 5 plis, 15 mm : du bois de coffrage. S’ensuivent quelques heures de découpes sur le parking, littéralement au pied du camion, sous le regard bienveillant du cariste de l’entrepôt. Bon et comme quand on habite dans 24m2, on n’a pas tous les jours la possibilité de débiter des panneaux de 2m5 x 1m25, j’en profite pour également découper les planches de nos futurs placards.
Bilan : plus de 9m² de bois débités, j’échappe à la pluie de justesse et je suis plutôt fier de mes découpes. L’installation était précaire donc ça tire un peu dans le dos mais les découpes sont relativement propres.
Passage chez des amis pour les débarrasser de vieux tubes PVC dont ils ont hérité dans leur cave avec l’appartement, belle aubaine car les tubes PVC de récup ne sont pas nombreux sur le Bon Coin, en tout cas pas à Paris. Je profite également du camion pour un clic & collect dans un magasin de bricolage, plus pratique que de transporter un lot de tasseaux de 2m40 sur mon vélo même si ça se fait bien.
Retour à la maison, Clothilde vient m’aider à décharger le camion, tous les petits morceaux filent dans l’ascenseur mais forcément les planches de 2m40, les plus lourdes, il faut les monter à pied au 6e 😭, le plus vite et discrètement possible, histoire de ne pas éveiller (trop) de questions chez nos voisins… Et on stocke ça comme on peut : les toilettes passent en mode cabane au fond du jardin ! 🚽
🚗 🚙 🚕 Déjà 16h, il faut se dépêcher pour retraverser Paris à l’heure de rush « pré-couvre-feu » avec les embouteillages de fin de marché sur notre boulevard (c’est tellement plus rapide à vélo d’habitude…) Waze vire au rouge écarlate, la batterie de mon téléphone aussi…Trop tard pour repasser déposer la scie puis le camion, ce sera donc dans l’autre sens : boîte bien arrimée sur le porte bagage et règle de 2m sur le cadre, je jette les clefs à l’agence, je rends la scie et je retrouve Clothilde. »
Je pourrais vous faire le compte-rendu des jours suivants tout de suite mais venez, on se laisse du temps et on savoure cette épopée comme un petit bonbon.
🍬 Suite au prochain épisode !
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