🌱 Coralie, c’est la patronne, the mother of plants. Elle passe ses journées entre la serre et les restaurateurs, pour prendre soin du végétal, cueillir et livrer.

S’il faut parfois se poser sur un bout de bureau pour les tâches administratives obligatoires, c’est la mort dans l’âme. Elle préfère largement la nature sauvage, dont elle est à l’image : vraie et entière. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle s’entend aussi bien avec la faune et la flore. Les humains, c’est une autre affaire, il faudra d’abord l’apprivoiser. Gare aux stagiaires ou aux clients trop collants, si elle a besoin d’espace, il lui suffira d’un regard bouillant pour le faire savoir ! ⛔

L’esprit de résilience est nécessaire quand on travaille à la serre : il faut se lever tôt, affronter les éléments pas toujours cléments, les chefs pas toujours de bonne humeur, les soucis techniques imprévisibles, les idées farfelues de Marion… Souvent tout ça en même temps. Les semaines s’enchaînent, rythmées par les commandes de nos clients. Tous les lundis, ça recommence : faire la liste des produits puis jongler entre ce qui est disponible et les attentes des chefs, sans oublier de calculer les trajets en fonction des commandes pour optimiser les kilomètres… Tout ça en gardant une vision spacio-temporelle bien affûtée, parce qu’il faut se projeter dans le futur pour semer à temps les variétés qui seront commandées dans quelques semaines. Et bien entendu prévoir une place dans les systèmes de culture à ces plantes du turfu. Tout un programme !

Vous l’avez compris, on se trompe sur toute la ligne quand on s’imagine un maraîcher paisible qui médite en se baladant entre ses rangs de tomates… Bien qu’elle coche quelques cases du profil “babos” depuis qu’elle vit dans une yourte, il faut en réalité à Coralie beaucoup de mental, de réflexion et de planification pour tenir la saison. 🤯

Heureusement, ce n’est pas n’importe-qui notre Coralie ! Elle arrive à faire tout ça et plus encore : running le matin AVANT les récoltes, séance de fous rires PENDANT la récolte, livraison aux chefs avec le smile, foot après son intense journée de travail (je pourrais continuer encore longtemps).
Voici une petite fenêtre sur le métier de cheffe de culture et un petit peu de Coralie, mais pas trop quand même…

🐕 Bien sûr, un petit mot sur Phara, l’assistante personnelle de Coralie qui fait aimer les chiens aux plus récalcitrants. Cette chienne, c’est la gentillesse à l’état pur. Elle a son petit caractère et boude parfois sous les oxalis, mais elle apporte joie et réconfort à la serre. Quand elle a l’audace de partir en vacances avec sa maman, sa présence canine nous manque. On la félicite en permanence de faire semblant de chasser des souris et on espère qu’elle arrêtera un jour d’avoir peur de notre chat (qui l’adore !)

💚 Aaaaaah Nicolas, Nicolas, Nicolas…
Il va me faire la remarque qu’il apparaît en deuxième place (et même 3ème) alors je précise que je n’ai pas eu à réfléchir pour ce positionnement, c’est par ordre alphabétique !

D’ailleurs l’ordre, il adore ça ! C’est la personne la plus rationnelle du monde. Avant d’arriver en France il était ingénieur et ça se voit. Pas de place à l’émotion, avec lui c’est la logique qui prime et c’est parfois (souvent) amusant de travailler avec un esprit aussi carré. Son défi quotidien, c’est de travailler avec deux femmes qui, de temps en temps, s’allient pour se moquer de sa froide rigueur. Heureusement, il est équipé d’un sens de l’humour aiguisé et sait se sortir des situations délicates avec la petite phrase extrêmement drôle, la pirouette verbale déclamée sans un haussement de sourcil…🕺Du grand art, si vous voulez mon avis !

En revanche, il a l’immense défaut d’aimer se rendre utile et donc aider les gens. Et devinez quoi ? Les gens le savent. S’il arrive parfois à 11h au boulot, c’est parce qu’il s’est fait embaucher 3 fois sur le chemin entre le parking et la serre… Soit seulement 300m à parcourir !

Ses missions officielles à la serre sont de s’assurer du bon fonctionnement des systèmes de culture hydroponique, de nourrir les plantes comme il faut, de superviser la PBI et de mettre en œuvre les projets techniques qu’on imagine (comme des nouveaux systèmes de culture par exemple). 🔧 La réalité concrète est un peu différente de la théorie : 80% de son temps est dédié à résoudre les problèmes au fur et à mesure de leur arrivée. Même après 11 ans d’expérience à gérer une ferme hydroponique, les imprévus sont bien là. Avec la serre qui a plus de 40 ans, les aléas climatiques, la plomberie, l’électricité, les pannes, les fuites : il est bien occupé !

Heureusement, il adore les challenges techniques, tester des bricolages et apprendre de nouvelles astuces. Par dessous tout, il aime quand tout est optimisé alors on sait qu’on peut compter sur lui ! 🚓En bon tyran des dépenses électriques, il veille à ce que les appareils ne soient pas branchés en permanence parce que « tu comprends, dès que le frigo est branché, on double la conso électrique de la serre ! ». Sur la même logique, chaque petit bout de bois ou de plastique est précieusement conservé « au cas où ça serve un jour » et la pelle dont le manche a plié sera réparé autant de fois que nécessaire pour éviter de la jeter. Si notre entreprise est rentable aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à sa philosophie économe et rationnelle. Même si on n’hésite pas à se moquer de ses lubies pour le low-tech, on trouve ça tout à fait génial !

Voilà, vous en savez à présent plus sur Coralie et Nicolas, en espérant que ça ne les gêne pas trop d’être mis en lumière !

📸 Les belles photos que vous voyez sont l’œuvre de Charlotte et Alexandre d’Oiseau Bondissant, pour qui ils ont fait l’effort de pauser. Merci merciiii, vous êtes magnifiques !

J’espère que cet aparté personnel sur les belles personnes qui font vivre les Sourciers vous aura plu et je vous invite à vous abonner à la newsletter pour suivre nos aventures, envoyées 4 fois par an par email (quand on y pense, parfois c’est moins 😂). 

Ne rien manquer des News